Les SIG déploient des compteurs électriques connectés dits « intelligents »

Dès le 1er novembre, les Services industriels de Genève (SIG) vont installer, dans près de 15’000 foyers, des compteurs connectés électriques dits « intelligents ». Avec une généralisation prévue dès 2025 (80% des foyers du canton) ! La confédération prévoit également de les installer dans toute la Suisse, suite à la révision de la loi sur l’énergie en 2017.

A l’image de ce qu’a connu la France et ses compteurs « Linky » depuis fin 2015, ces derniers vont collecter les informations sur la consommation des foyers toutes les 15 minutes ! Au-delà des questions sur la sécurité des données, c’est à nouveau la problématique des ondes électromagnétiques qui resurgit, avec une pollution du réseau électrique domestique encore amplifiée, notamment à travers le courant porteur en ligne (CPL).

L’installation de ces nouveaux compteurs, non obligatoire, peut être refusée via le formulaire suivant :

https://ww2.sig-ge.ch/particuliers/demarches-et-factures/consommation-facturation/compteur_intelligent/refus_d_installation

  1. NB. Il est possible qu’après l’envoi de la demande online (remplie en moins d’une minute), un conseiller des SIG vous contacte par téléphone. Comme Enedis en France avec le « Linky », ils essaieront probablement de vous faire changer d’avis. Quant à l’argument de frais supplémentaires éventuels pour la relève du compteur, aucun élément concret n’a été fourni à ce jour par les SIG !

Consultez L’article de la Tribune de Genève

L’ANSES va revoir les valeurs limites d’exposition à la baisse

Dans un avis du 25 juillet 2023, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), en France, a annoncé que ses experts avaient commencé un important travail en vue de réviser les valeurs limite en matière de radiofréquences, dans le but de proposer une méthode adaptée et de nouvelles valeurs limites d’exposition.

Parmi les points abordés par l’ANSES, il est question de mettre en évidence les effets, qui pourraient s’observer à long terme, notamment sur les enfants, les femmes enceintes, nos organes reproducteurs, la faune et la flore, les animaux et sur la « coexposition » (environnements aux sources d’exposition multiples).

Consultez  Avis ANSES