Vous trouverez ci-dessous des informations concernant le déploiement de la 5G et de l a téléphonie mobile à Genève.
Lors de l’audition de la commission des pétitions du Grand Conseil de la « pétition contre les effets néfastes des émissions des antennes » lors du dépôt du SABRA, M. Royer nous avons la surprise de découvrir dans le rapport de la commission que les opérateurs sont en charge de leur auto-contrôle, les mesurages sont sous-traités et financés par les opérateurs…
ON NE PEUT ÊTRE JUGE ET PARTIi, IL FAUT EXIGER DE NOS AUTORITES DES CONTRÔLES PAR DES ENTITES INDEPENDANTES ET DE MANIERE ALEATOIRE.
Audition du Grand Conseil de la « pétition contre les effets néfastes des émissions des antennes » qui a obtenu plus de 1’500 signataires. Outre Mme Monica Niedennann, MM. Jean-Baptiste SeiIlière et Pierre Hofmann, les pétitionnaires, Mme Georgette Schaller, médecin cantonale déléguée au service du médecin cantonal (DSPS), M. Philippe Royer, directeur du service de l’air, du bruit et des rayonnements non ionisants (SABRA) – DT et MM. Peter Grütter, président, et Christian Grasser,directeur, de l’Association Suisse des Télécommunications (ASUT) ont aussi été auditionné entre le 4 octobre et le 8 novembre 2021.
Une intervention nous a particulièrement interpellée, celle du SABRA en octobre 2021
Lors de cette audition devant le Grand Conseil, suite au dépôt Mr Philippe Royer, directeur du Sabra à Genève, concédait le point suivant : « en vertu des stipulations énoncées par Berne, les opérateurs sont en charge de leur auto-contrôle en matière de sur-exposition. Les mesurages sont sous-traités et financés par les opérateurs. Berne leur laisse trop d’autonomie. L’exposition est usuellement calculée par un logiciel de cartographie, et non mesurée sur le terrain.» Il mentionne encore que la Confédération ne demande pas que les opérateurs précisent la technologie utilisée. Il ajoute que toutes ces fréquences ont des puissances spécifiques qui sont prises en compte. Il observe encore que lorsque deux antennes sont proches l’une de ! ‘autre, les deux installations doivent être considérées comme une seule antenne.
La part croissante de la population électro-sensible nous rappelle que les seuils doivent être considérablement abaissés. On ne peut que regretter la permissivité liée aux modifications de l’ORNI qui permettent d’augmenter l’exposition bien au-delà des valeurs seuils. On doit aussi dénoncer le cadre légal qui donne aux opérateurs trop d’autonomie en terme d’auto-contrôle, ce qui protège moins la population. »
Consultez le rapport de la commission chargée d’étudier la pétition ICI